Les fonctionnaires du ministère de l’Économie et des Finances verront leurs conditions de vie s’améliorer avec l’adoption par le conseil du gouvernement présidé par Aziz Akhannouch d’un décret.
Le prix de certains produits importés pourraient connaître une augmentation de 30 à 40%. L’approbation par le Parlement du projet de loi de Finances rectificative sans amendement de l’article relatif à la hausse des droits de douane en est la cause.
Cette mesure, selon le ministre de l’Économie et des finances et de la réforme administrative, répond au désir « d’encourager la production nationale et de préserver le pouvoir d’achat des familles marocaines ». Mais le quotidien Assabah cité par le360, estime que cette situation pourrait perturber le pouvoir d’achat des ménages, puisque « la production nationale n’est pas en mesure de répondre à la demande nationale sur les segments concernés ».
À en croire les explications du ministre dans sa réponse aux parlementaires, « l’augmentation touchera le lait, le cacao, les épices, les jus, les eaux minérales, les huiles de table, le sucre et bien d’autres denrées ». Il n’y a pas que les produits alimentaires qui sont concernés par cette hausse. Dans le domaine du textile et du cuir, « les vêtements confectionnés et articles de bonneterie, chaussures, linges, connaîtront également une augmentation ».
Pour ce qui est des équipements industriels et pièces de rechange, il y a « les moteurs à pistons, plusieurs pièces de rechange et d’autres articles domestiques ».Dans le domaine sanitaire, la liste comprend « des médicaments, des équipements médicaux, des produits pharmaceutiques et des lits médicaux ».
Selon la même source, « en attendant que la production nationale ne soit capable de répondre à la demande nationale, la hausse des prix de ces produits importés, profitera aux pays liés au Maroc par des accords de libre-échange ».
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