Des images montrant un drone prétendument marocain abattu par le Polisario dans le Sahara circulent sur les réseaux sociaux. De quoi s’agit-il en réalité ?
Les 243 prisonniers de guerre marocains libérés le 14 août par le Polisario seront rapatriés au Maroc le 1er septembre, a annoncé mercredi un communiqué du mouvement indépendantiste.
Ces prisonniers, dont des officiers, libérés à la demande du chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, seront acheminés vers leur pays par le Comité International de la croix rouge (CICR) et la Croix rouge espagnole, a précisé le Polisario.
Il a souligné qu’il avait ainsi libéré "unilatéralement" 1.343 prisonniers marocains depuis le début du conflit qui l’oppose au Maroc.
Selon Rabat, 914 prisonniers marocains sont encore détenus par le Polisario.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, le 30 juillet, une résolution soutenant le plan Baker et prolongeant le mandat de la Mission des Nations unies pour un référendum au Sahara (MINURSO).
Ce plan, le cinquième présenté par l’ONU, prévoit que le statut définitif du Sahara, annexé par le Maroc en 1995, sera décidé d’ici cinq ans par un référendum.
Le Polisario et l’Algérie qui le soutient, ont accueilli cette résolution avec "satisfaction". Le Maroc l’a rejetée.
Le Polisario, qui a proclamé en 1976 la République arabe sahraouie démocratique (RASD) dispute au Maroc cette ancienne colonie espagnole quasi-désertique de 266.000 km2, comptant près de 300.000 habitants.
L’ONU peine à y organiser un référendum, prévu en janvier 1992 et reporté d’année en année, en raison de divergences entre le Maroc et le Polisario sur la composition du corps électoral appelé à y participer et sur l’objet même de cette consultation, Rabat estimant qu’elle ne devrait pas remettre en question l’appartenance au Maroc de ce territoire.
AFP
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