Outre les persécutions, les violences, les musulmans Ouïghours sont aussi victimes d’un trafic de cheveux humains. En témoigne, cette nouvelle découverte des douanes américaines. La cargaison contient elle contient environ 800 000 dollars de perruques et d’extensions capillaires, toutes confectionnées à partir de cheveux humains. Les douaniers américains sont en état de choc.
"La manière dont ces marchandises sont fabriquées constitue une très grave violation des droits de l’Homme", a déclaré Brenda Smith, adjointe pour le commerce au service des douanes et de la protection des frontières.
À la veille de cette découverte, le gouvernement américain avait officiellement mis en garde les entreprises du pays contre tout commerce de produits provenant des camps de travail chinois, rapporte-t-on. D’autant que d’autres affaires du genre existent.
Dans un rapport, le Think-tank australien ASPI a révélé que 83 grandes enseignes comme Apple, Alstom, Nike ou encore Adidas jouissent du travail forcé des camps chinois où est détenue cette minorité musulmane. Ces entreprises « enfreignent les lois qui interdisent l’importation de biens produits en ayant recours au travail forcé », dénonce ASPI.