
Débuté le 1ᵉʳ mars dernier, le mois du ramadan touche progressivement à sa fin. Le Conseil théologique musulman de France (CTMF) a annoncé la date de l’Aïd al-Fitr, marquant la fin de la période de jeûne.
Le taux de participation pour le "premier tour" de l’élection du futur conseil français du culte musulman a été de 87%, selon le ministère de l’Intérieur. Les résultats devaient être connus dans la journée de lundi.
Neuf régions ont voté dimanche pour élire leurs délégués au futur conseil français du culte musulman (CFCM) et à ses instances régionales, première étape avant le vote de seize autres régions le 13 avril. Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, invité du Grand jury RTL-LCI-Le Monde, a estimé que cette élection était "un événement extrêmement important" et un "exemple" pour l’Europe. Selon lui, le taux de participation a atteint "87%". Huit cents seize électeurs appartenant à 210 lieux de culte ont voté. Ce sont les délégués des lieux de culte qui votent et leur nombre dépend de la superficie du lieu et non de la fréquentation.
Les neuf régions appelées à voter dimanche étaient l’Alsace, l’Aquitaine, la Bretagne, le Centre, la Corse, l’Ile-de-France Ouest (Yvelines et Val d’Oise), le Limousin, la Basse-Normandie et les Pays de Loire. Dimanche prochain, 3.226 électeurs appartenant à 782 lieux de culte complèteront les assemblées. Les résultats de ce "premier tour" devraient être connus dans la journée de lundi.
Rude bataille au niveau local
Cette élection devait permettre de tester le poids des différents courants de l’islam de France, notamment celui de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), proche des Frères musulmans, dont la présence au sein du futur conseil a suscité des remous. Les autres grands courants sont celui de la mosquée de Paris, soutenue par l’Algérie, et celui de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), soutenue par le Maroc.
La bataille est rude, surtout au niveau local, pour les élections des 25 conseils régionaux du culte musulman. Au niveau national, les jeux sont quasiment faits puisque le premier bureau sera, pour un mandat de deux ans, constitué de droit par les membres de la consultation qui, depuis trois ans, ont préparé les élections. Le président du CFCM devrait être le recteur de la mosquée de Paris Dalil Boubakeur, défenseur d’un islam "modéré". Il sera élu lors de la première réunion de l’assemblée générale le 3 mai. Les dirigeants de la FNFM, Mohamed Bechari, et de l’UOIF, Fouad Alaoui, seront les deux vice-présidents, pour respecter l’équilibre.
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