Le Conseil de la Concurrence a été informé d’un projet de concentration économique concernant l’acquisition par la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT) de 86,3 % des actions et des droits de vote de Radio Méditerranée...
"Notre principal ennemi, ce ne sont pas les partis politiques, mais certaines presses qui complotent contre le gouvernement", a affirmé Abdelilah Benkirane mardi à Casablanca, comparant ceux qui veulent le décrédibiliser à des "crocodiles".
Vendredi déjà, Benkirane avait accusé le président de 2M et Al Oula, Fayssal Laaraichi, de manipuler son image lors des activités officielles retransmises par les télévisions publiques, affirmant devant les membres du PJD à Rabat, que la couverture médiatique des activités du gouvernement est animée par des objectifs autres qu’informationnels.
Plusieurs médias ont réagi aux propos de Benkirane, qu’ils accusent de changer de ton en fonction de la casquette qu’il porte. Au sein de son parti, il adopte un langage plutôt tranchant, critique, il accuse et menace par moments, mais en tant que chef du gouvernement, Benkirane adoucit le ton et contrôle plus ou moins sa communication. Son comportement est interprété par les médias comme une tentative de diversion, visant à faire passer les cahiers de charges dans l’audiovisuel.
Abdelilah Benkirane, intervenant mardi dans le cadre d’une manifestation organisée par l’Union Marocaine des Travailleurs à l’occasion de la fête du Travail, a accusé certaines parties de vouloir lui créer des problèmes avec le Roi, pour entraver l’action de son gouvernement.
C’est en tant que patron du PJD devenu chef du gouvernement, qu’Abdelilah Benkirane a déclaré avec une pointe d’humour à la foule que rien n’avait changé dans sa vie et qu’il roule aujourd’hui encore avec une Mercedes, rappelant qu’il roulait déjà en Mercedes avant d’être nommé, sauf qu’elle coûtait 45.000 dirhams.
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