
Un durcissement du traitement administratif des étrangers, même en règle, se dessine à Nantes. Une note interne de la police dévoile une procédure inédite qui fait grincer des dents.
Les ressortissants marocains, qui ont toujours occupé la première place dans le classement des communautés immigrées établies en Italie, ont été surclassés par les Roumains à l’issue de la dernière opération de régularisation lancée l’année dernière dans la péninsule.
Selon des données statistiques, rendues publiques lundi par l’ONG catholique Caritas engagée en faveur des immigrées en Italie, les Roumains viennent désormais en première position avec près de 240.000 résidents en situation régulière, suivis des Marocains (227.000) et des Albanais (224.000).
Citant les chiffres du ministère italien de l’Intérieur, Caritas précise, qu’après la régularisation massive d’immigrés clandestins qui a touché environ 700.000 personnes, l’Italie compte actuellement 2,5 millions d’immigrés dont plus d’un tiers provient des pays de l’Europe de l’Est qui ont ainsi quasiment doublé le nombre de leurs ressortissants.
La dernière régularisation, qui a pris fin le mois de décembre dernier, a en effet bénéficié aux Roumains et aux Albanais avec respectivement 132.769 et 100.135 nouveaux permis de séjour, alors que les Marocains n’ont obtenu que 46.918 régularisations.
Outre Marocains, les ressortissants tunisiens (61.000) et égyptiens (46.000) sont les seules communautés arabes figurant sur la liste des vingt premières communautés étrangères vivant en Italie.
MAP
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