Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
Les immigrés sont souvent mieux intégrés qu’on ne le pense en Belgique. D’ailleurs plus d’un tiers d’entre eux se sentent "surqualifiés" pour l’emploi qu’ils occupent, nous apprend une étude de la Fondation Roi Baudouin.
L’étude, focalisée sur les immigrés non-européens en situation régulière établis à Bruxelles, Anvers et Liège, dresse un constat plutôt étonnant. Ainsi, 51% de ces immigrants ont un emploi rémunéré à Bruxelles, 43% à Anvers et 36% à Liège.
En Belgique, 1027 personnes ont été concernées par cette enquête, laquelle nous apprend par exemple que les immigrés légaux inscrits à des cours de langues, sont satisfaits de leur vie dans leur pays d’accueil, veulent prendre part au marché du travail et voter lors des élections.
Ces immigrés qui parlent généralement plus de langues que les nationaux, sont presque aussi satisfaits de leur vie en Belgique que les Belges eux-même (7,1/10 contre 7,5 pour les Belges).
L’enquête la Fondation Roi Baudoin a concerné 7473 immigrés en situation régulière dans 15 villes de 7 pays européens, dont la Belgique.
Ces articles devraient vous intéresser :