Crédits spéciaux, produit Damane Relance pour l’hôtellerie, les transporteurs et les voyagistes, 2000 DH pour les salariés jusqu’à fin décembre… Le gouvernement veut sauver le secteur touristique.
Le contrat programme pour le tourisme s’articule autour de trois axes : "le maintien des emplois et la préservation du tissu économique, la stimulation de la demande et la transformation structurelle du secteur", fait savoir L’Économiste. De même, ce contrat contient 21 mesures censées répondre à la préservation du tissu économique et de l’emploi, l’accélération de la phase de démarrage du secteur, précise la même source.
Dans le détail, un moratoire jusqu’au 31 décembre sur les crédits et le leasing a été accordé aux entreprises touristiques solvables avant la crise et aux salariés. Il y a également des crédits garantis par l’État qui seront octroyés au secteur. Il s’agit d’un Damane Relance pour les PME/TPE dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions de DH et d’un Damane Relance hôtellerie, un crédit spécial hôtellerie à un taux d’intérêt de 3,5%.
Chaque salarié du secteur (hôteliers, transporteur touristique et voyagiste) continuera à bénéficier de l’indemnité forfaitaire de 2000 DH à condition que 80% des salariés soient maintenus. Il revient à l’employeur de garantir le reste du salaire et d’assurer l’accès à la couverture sociale pour l’ensemble des employés. Quant aux guides, ils vont aussi bénéficier d’une aide de 2000 DH à condition qu’ils se conforment à la législation en vigueur.
Ces mesures sont certes louables mais sans visibilité sur l’ouverture des frontières, les professionnels sont persuadés que le secteur restera sinistré.