"Le Maroc a fait des centres d’appel un de ses choix prioritaires et majeurs de sa stratégie de développement", a déclaré André Azoulay, conseiller économique du roi Mohammed VI.
M. Azoulay, qui s’exprimait lors du premier Salon international des centres d’appels organisé jeudi et vendredi, a souligné "la compétence, l’excellence de la capacité culturelle et linguistique et le gisement de ressources humaines" dont dispose le Maroc pour attirer les opérateurs étrangers.
Engagé dès la fin des années 90 sur ce secteur, le Maroc compte aujourd’hui 60 centres d’appels qui emploient plus de 10.000 personnes.
De nombreux opérateurs français et espagnols installent leurs centres d’appels au Maroc, notamment à Casablanca et Rabat, en raison du coût moins élevé de la main d’oeuvre (en moyenne 600 euros mensuels pour un télé-opérateur) et du bassin important de jeunes étudiants marocains francophones et hispanophones. La modernisation et la privatisation réussie du secteur téléphonique marocain contribuent également à ce développement.
L’organisation de ce salon des centres d’appel intervient alors que le ministre français de l’Economie, Nicolas Sarkozy, envisage d’obliger les centres d’appel opérant en France à préciser leur lieu d’installation avant tout démarchage commercial. Une mesure qui inquiète certains opérateurs marocains, tandis que pour le journal "Aujourd’hui le Maroc", il s’agit d’"un acharnement" de Nicolas Sarkozy contre ce processus de délocalisations vers le royaume.
AP
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