À l’heure où la guerre fait rage entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, l’actrice canadienne d’origine marocaine Emmanuelle Chriqui dénonce le déferlement d’antisémitisme.
C’est désormais chose sûr. Le le Maroc abritera dans les mois à venir le tournage de plusieurs superproductions internationales, notamment américaines. Un retour qui prouve l’excellente image de marque dont jouit encore et toujours le pays malgré les tragiques événements du 16 mai dernier.
Les attentats de Casablanca ne m’ont pas dissuadé à tourner le film au Maroc". L’auteur de cette heureuse déclaration qui confirme l’intérêt de l’industrie hollywoodienne pour le Maroc n’est autre que Thomas Schully, le producteur allemand du film "Alexander" (Alexandre le Grand) du cinéaste américain Oliver Stone. "Je n’ai pas ignoré le problème de la sécurité : Je ne l’ai pas vu", a-t-il
dit lors d’une conférence de presse tenue le 23 juillet dernier à Rabat, ajoutant que depuis deux ans, il n’avait jamais remis en cause la décision de tourner le film dans le Royaume. "Le Maroc est le seul pays à offrir la diversité géographique requise pour ce film à grand spectacle", a souligné M. Schully qui avait notamment produit "Le nom de la Rose", une adaptation du roman de l’écrivain italien Umberto Eco. Le tournage de ce film, doté d’un budget de 150 millions de dollars, se déroulera principalement au Maroc qui, selon M. Schully, présente "les mêmes conditions cinématographiques que Los Angeles (Etats-Unis)". Les premiers rôles de ce dernier opus d’Oliver Stone seront campés par Colin Farrell et l’irrésistible Angelina Jolie.
Passionné par la politique et l’histoire, le réalisateur américain avait déjà évoqué dans sa filmographie la tragique histoire du Vietnam ("Platoon" et "Né un 4 juillet") et du Salvador. Il a aussi enquêté sur l’assassinat de Kennedy ("JFK"), brossé un portrait de Nixon et, tout récemment, du leader cubain Fidel Castro, dans "Comandante" et "Persona non grata", un documentaire tourné l’an dernier en Israël et dans les territoires occupés, au plus fort de l’Intifada. Ce même film a suscité un vif débat lors de sa programmation à la 60-ème Mostra de Venise, prévue jusqu’au 6 septembre courant.
Autre superproduction américaine, le film du réalisateur américain Ridley scott, lequel avait, lors d’une audience royale accordée le 14 juillet, annoncé son intention de tourner un film qui portera sur la période cuménique du règne de Salaheddine Al Ayoubi. Un long métrage dont le budget
se chiffre entre 170 et 180 millions dollars et qui sera tourné dans les villes d’Essaouira et Ouarzazate. Les prises de vues débuteront en janvier prochain.
Incontestablement, le tournage de ces superproductions américaines au Maroc est la meilleure illustration de la confiance dont jouit le royaume, terre de paix et de tolérance. Ni les tragiques évènements du 16 mai, ni l’onde de choc provoquée par la guerre du Golfe n’ont pu ternir l’image d’un Maroc serein, stable et pluriel par sa culture et son histoire. Le Royaume jouit encore et toujours d’un immense capital de sympathie.
M.D pour menara.ma
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