Le Maroc prêt pour l’Aïd al-Adha
À quelques semaines de l’Aïd-Al-Adha, les préparatifs ont démarré au niveau de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). À ce titre, plus de 4,5...
L’Aïd Al-Adha de cette année se déroulera en plein état d’urgence sanitaire. Dans ce sens, les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture s’attellent à prendre toutes les dispositions afin que cette célébration « exceptionnelle » ait lieu dans les conditions sanitaires requises.
Dans un communiqué conjoint, les deux ministères ont annoncé « des mesures sanitaires préventives à respecter par les bouchers le jour de la célébration, ainsi que des mesures organisationnelles à instaurer dans les marchés de bétail ».
De façon concrète, ces mesures concernent « l’ouverture temporaire de souks additionnels » et le contrôle renforcé du transport des animaux sur l’ensemble du territoire. La pratique du rite sera aussi réalisée dans le respect des mesures sanitaires, sous la surveillance des services des deux ministères, et en relation avec les communes et les organisations professionnelles concernées.
En ce qui concerne le marché de bétail, l’opération d’identification des ovins et caprins a permis aux services de l’ONSSA de recenser et de « marquer » 7,2 millions de têtes à la date du 9 juillet. L’objectif étant d’atteindre 8,5 millions de têtes comme l’année dernière pour une demande estimée par le ministère de l’Agriculture à 5,4 millions de têtes dont 5 millions d’ovins et 460 000 caprins.
Pour les éleveurs-engraisseurs, ce chiffre paraît exagéré d’autant que la pratique du rite a considérablement baissé dans les ménages à revenu moyen. Mieux, cette année, avec la crise sanitaire du Covid-19, les ménages n’ont plus la capacité financière nécessaire pour effectuer ces achats traditionnels de moutons.
En clair, la demande devrait donc baisser. Mais quid du prix du mouton ? De nombreux éleveurs-engraisseurs soutiennent que le prix du bétail pourrait revenir cher, au regard de la sécheresse qui a impacté les coûts d’achat de l’aliment du bétail.
À en croire un professionnel du secteur, toutes les bourses devraient pouvoir s’offrir un agneau entre 1 500 et 3 000 DH, avec une légère variation en fonction de l’âge, la qualité et la race.
Pour sa part, le ministère de l’Agriculture rassure sur l’état sanitaire du bétail proposé au sacrifice, précisant que tous les ovins et caprins ont été vaccinés contre la fièvre aphteuse.
Aller plus loin
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Le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a lancé en avril dernier l’opération d’identification des ovins et des caprins...
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