Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.
Le Maroc est en passe de devenir une destination de prédilection pour les capitaux étrangers. D’après les derniers chiffres de l’office des Changes, le montant des recettes des investissements et prêts privés étrangers a plus que doublé à fin juillet 2003 pour atteindre 14,53 milliards de dirhams.
Les perspectives d’afflux des investissements directs étrangers (IDE) à destination du Maroc pour le reste de l’année 2003 et pour 2004 sont prometteuses, indique la Direction de la politique économique générale (DPEG), relevant du ministère des Finances et de la Privatisation.
Dans sa note de conjoncture relative au premier semestre 2003, la DPEG estime que ces investissements seront favorisés par le grand nombre d’entreprises figurant sur la liste des privatisables, l’amélioration de l’activité au niveau de la bourse de Casablanca et la transparence qui a caractérisé l’opération de privatisation de la Régie des Tabacs, ainsi que par les perspectives de croissance mondiale en 2003 et 2004, respectivement de 3,2 % et 4,1 % contre 3 % en 2002.
"Cet optimisme est appuyé par les nombreux atouts que présente le Maroc pour l’investissement étranger, notamment la disponibilité et le coût modéré de la main-d’œuvre, la proximité des marchés européens, la modernisation du cadre institutionnel relatif à l’environnement des affaires, la stabilité politique et la démocratisation, l’évolution favorable des équilibres extérieurs et de l’inflation et la visibilité de la politique économique plus ciblée avec la signature de contrats programmes sectoriels entre le gouvernement et le secteur privé", lit-on dans le document de la DPEG.
La signature le 30 avril dernier de l’accord relatif au dialogue social entre le gouvernement et les partenaires sociaux et la création des Centres régionaux d’investissement, devenus opérationnels depuis fin 2002, viennent renforcer les atouts du Maroc, ajoutent les auteurs de la note.
Selon l’Office des Changes, les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont plus que doublé au terme des sept premiers mois de l’année 2003, atteignant 14,53 milliards de dirhams contre seulement 4 milliards une année auparavant.
Comparées à la moyenne réalisée entre janvier et juillet durant la période 1998-2002 (9,5 milliards DH), ces recettes ont enregistré un accroissement de 52,6 %.
menara
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