Hind Dehiba, Marocaine naturalisée française en 2004, et un autre athlète, arrêtés avec lui, ne seront en revanche pas poursuivis, la loi française ne réprimant pas l’usage de produits dopants. Ces deux personnes ont été remises en liberté mardi soir après une journée d’interrogatoire en garde à vue à la police.
Fodil Dehiba, qui était aussi en garde à vue, devait être présenté dans la journée à une juge d’instruction à Paris en vue de sa mise en examen pour infraction à la loi sur les produits dopants, détention de substances vénéneuses et détention illicite de médicaments. Le parquet a demandé sa remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Ce premier dossier fait suite aux contrôles positifs subis en juillet dernier à Stockholm par Latifa Essarokh, première française sous les 4’ au 1.500 mètres et qui aurait pris du stanozolol, un stéroïde anabolisant.
Nordine Gezzar, qui court le 3.000 mètres steeple, a subi de son côté deux contrôles positifs l’été dernier, l’un révélant une prise de nandrolone, un anabolisant, l’autre celle d’un produit masquant. Tous deux ont été suspendus deux ans. /TL/VIG Reut 11:41 01-24-07 "