L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.
Cette institution concentre l’essentiel de son activité à l’intérieur de l’Union, mais intervient également de façon importante dans le cadre des politiques de coopération technique et d’aide au développement mises en place par l’UE en faveur du Maroc et 11 autres pays partenaires méditerranéens(PPM).
Depuis 1974, la banque a accordé 12,6 milliards d’euros de prêts à long terme aux pays tiers méditerranéens. Présente au Maroc, au titre de la coopération financière avec l’Union, depuis 1978, la BEI s’est associée, selon "CGEM Info", avec environ 2,5 milliards d’euros, au financement de projets d’investissement. La politique de partenariat euro-méditerranéen, dont la facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat(FEMIP) représente une évolution majeure, encadre les activités de la banque au Maroc et dans les autres PPM.
D’après la même source, la banque a ainsi apporté des concours au Maroc entre 1977 à 1966 au titre de quatre protocoles financiers approuvés à la fois par l’UE et le pays bénéficiaire qui fixaient le montant des fonds qu’elle pouvait prêter. Entre 1992 et 1996, la BEI a fourni au Maroc une part non négligeable du "paquet horizontal"(d’un montant total de 1,8 milliard d’euros) qui venait appuyer la politique méditerranéene rénovée. La BEI affectait les fonds prévus dans ce cadre sous la forme de prêts à long terme provenant de ses ressources propres et de capitaux à risques. La coopération financière avec les PPM prévoit également l’octroi d’aides non remboursables par le biais de la Commission européenne.
La banque a ensuite sensiblement renforcé ses opérations au Maroc dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen. Ainsi, rapporte la même source, entre1997 et 2000, les engagements de la BEI au Maroc ont atteint un total de 628 millions d’euros, dont 45 millions d’euros sous forme de concours sur capitaux à risque financés grâce aux ressources budgétaires de l’UE (programme MEDA). Le secteur marocain des transports a bénéficié d’un important soutien de la part de la banque:des montants élevés ont été affectés au secteur routier pour la construction et la réhabilitation de routes rurales dans les provinces du Nord et au secteur auto-routier pour la construction des autoroutes Rabat-Fès et Rabat-Tanger. La banque a également contribué à la modernisation, la construction ou la réhabilitation de l’infrastructure, ainsi qu’à la modernisation et à la construction d’équipements modernes de nombreux ports marocains.
Sur ce registre, la banque a accordé un financement de 14 millions d’euros pour la réparation et la mise à niveau technique des digues et quais, ainsi que le renforcement de la sécurité d’exploitation de cinq autres ports du pays:Tanger, Larache, El Jadida, Essaouira et Sidi Ifni.
Par ailleurs, les concours de la BEI ont permis de financer le gazodouc du Mahgreb qui relie le Maroc et l’Espagne et permet d’acheminer le gaz naturel d’Afrique du Nord vers l’Union européenne. La banque a aussi financé le premier parc d’éoliennes destiné à la production d’électricité, d’une capacité de 50MW. Au Maroc, la BEI a également participé au renforcement des réseaux téléphoniques interrégionaux et internationaux et réalisé d’importants ouvrages de gestion des eaux. En dernier lieu, la BEI a favorisé le financement de petites et moyennes entreprises des secteurs productif et coopératif par le biais de ses prêts globaux, en particulier dans une perspective de développement de co-entreprises entre opérateurs marocains et européens.
Libération
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