
Le secteur de la construction au Maroc est confronté à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. En cause, les nombreux chantiers d’infrastructures lancés dans la perspective de la Coupe du monde 2030.
L’Espagne, où le nombre des travailleurs étrangers a fortement augmenté ces dernières années, veut mettre en place un programme de retour volontaire des immigrés dans leurs pays d’origine, a annoncé mardi le gouvernement. Ce programme vise à permettre aux citoyens qui le désirent de regagner leur terre natale avec l’appui de l’Espagne, a expliqué le ministre du Travail et de l’Immigration Celestino Corbacho dans un communiqué.
Cette mesure actuellement à l’étude comprendrait des aides financières au retour, un système de micro-crédits pour les immigrés qui veulent exercer une activité dans leur pays d’origine ou encore des services de conseil, orientation et soutien pour les candidats au retour.
L’annonce a été faite lors du forum "Dialogue 5+5" sur l’immigration en Méditerranée occidentale, qui a réuni mardi au Portugal, des représentants d’Espagne, France, Italie, Malte, Portugal, Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie.
Le nombre des immigrés vivant en Espagne, pays qui a enregistré une forte croissance économique, a explosé ces dix dernières années, passant de 500.000 en 1996 à environ 4,5 millions de personnes sur 45 millions d’habitants.
L’Espagne connaît depuis six mois un brusque ralentissement économique et les métiers du bâtiment et des services, premiers employeurs de la main-d’oeuvre immigrée, sont les plus touchés par la crise.
Depuis les élections législatives de mars, où le thème de l’immigration a fait irruption dans le débat politique, le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero cherche à se montrer plus ferme en matière d’immigration. Le gouvernement a récemment fait savoir qu’il prévoyait d’augmenter la durée maximale d’internement des immigrants illégaux, actuellement de 40 jours.
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