Cette mesure actuellement à l’étude comprendrait des aides financières au retour, un système de micro-crédits pour les immigrés qui veulent exercer une activité dans leur pays d’origine ou encore des services de conseil, orientation et soutien pour les candidats au retour.
L’annonce a été faite lors du forum "Dialogue 5+5" sur l’immigration en Méditerranée occidentale, qui a réuni mardi au Portugal, des représentants d’Espagne, France, Italie, Malte, Portugal, Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie.
Le nombre des immigrés vivant en Espagne, pays qui a enregistré une forte croissance économique, a explosé ces dix dernières années, passant de 500.000 en 1996 à environ 4,5 millions de personnes sur 45 millions d’habitants.
L’Espagne connaît depuis six mois un brusque ralentissement économique et les métiers du bâtiment et des services, premiers employeurs de la main-d’oeuvre immigrée, sont les plus touchés par la crise.
Depuis les élections législatives de mars, où le thème de l’immigration a fait irruption dans le débat politique, le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero cherche à se montrer plus ferme en matière d’immigration. Le gouvernement a récemment fait savoir qu’il prévoyait d’augmenter la durée maximale d’internement des immigrants illégaux, actuellement de 40 jours.