La FEPEX a demandé à la Commission européenne (CE) de modifier la VFI instaurée en octobre 2014 dans le cadre de la réforme de la Politique agricole commune (PAC), rapporte Les Inspirations Eco. En d’autres termes, la fédération appelle au changement des conditions d’accès de la tomate marocaine au marché européen, particulièrement le mode de calcul de la Valeur forfaitaire d’importation (VFI) vers le marché communautaire européen.
La FEPEX explique le bien-fondé de sa demande : les exportations espagnoles ont enregistré une baisse de 12% vers l’UE entre octobre 2019 et avril 2020 par rapport à la campagne précédente avec 518 520 tonnes à cause de la forte concurrence de la tomate du Maroc. Selon les données de la fédération, le royaume a exporté 432 274 tonnes durant cette même période.
La fédération suggère de ne tenir compte que des prix des tomates rondes. Ces prix ont été pris en considération pour la fixation du prix d’entrée conventionnel de l’Accord d’association entre l’Union européenne (UE) et le Maroc. En outre, la FEPEX estime que les informations collectées sur le Maroc ne renseignent pas sur la réalité du marché.
En mars dernier, la FEPEX, l’association d’organisations de producteurs "Tomates et concombres de France" (AOPn) et la Confédération italienne de l’agriculture (CIA) avaient déjà adressé une requête au commissaire européen à l’Agriculture pour le changement des conditions d’accès de la tomate marocaine à l’UE lors d’une réunion tenue via visioconférence, rappelle la même source.