Le taux de réalisation de plusieurs projets programmés dans le cadre du plan stratégique de développement intégré et durable de la province de Kénitra (2015-2020) et gérés par l’ancien président de la commune urbaine de Kénitra, Aziz Rebbah, et l’ancien président du conseil provincial, Jawad Gharib est de 60 % alors que l’achèvement des travaux devrait être effectif en 2020, fait remarquer le quotidien Al Akhbar. Autre constat : d’autres projets ont été programmés « sans assainir l’assiette foncière nécessaire ».
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Lancés par le roi Mohammed VI pour 85 millions de dirhams, les travaux de construction du complexe culturel piétinent alors que le budget est passé de 85 millions de dirhams à 180 millions de dirhams. Interpellé par un député du Rassemblement national des indépendants (RNI) au Parlement, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a fait savoir que ce projet s’inscrit dans « le cadre d’un partenariat entre la commune urbaine de Kénitra et le conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra ». Il précisera que la hausse du budget s’explique par le fait que « les études architecturales et techniques effectuées en 2015, avant le lancement des travaux, n’avaient pas cerné le coût de la réalisation, en plus de la cherté des prix de certains matériaux ».
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Fort de ces constats moins reluisants, l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur effectue un audit pour déterminer les responsabilités dans « les retards accusés, les dépassements des coûts et les dysfonctionnements constatés ».