Bon nombre de chanteurs marocains ont exprimé leur colère contre l’exclusion et la marginalisation dont ils se disent victimes. Concerts et festivals sont organisés cet été sans qu’ils soient invités.
Kelaat M’gouna, ou la vallée des roses, située à 90 km à l’est de Ouarzazate, clôture aujourd’hui son 51ème édition du (festival) des roses. Cette cité paisible du Haut Atlas, connue pour son eau de rose aux innombrables vertus, recèle une histoire à la fois glorieuse et cruelle.
A l’époque coloniale, la Kelaat M’gouna (forteresse de M’gouna), était une brigade militaire, où étaient torturés et massacrés des dizaines de combattants Marocains.
Dans les années 1920, les soldats de El Glaoui, Pacha de Marrakech et allié de la France, ont joué un rôle clé dans la soumission de la vallée et des tribus environnantes qui s’étaient soulevées contre l’invasion française.
A partir des années ’1970, le tristement célèbre bagne de Kelaat M’gouna, fortin surplombant la vallée des roses, où ont été détenus et torturés plusieurs dizaines d’opposants au régime de Hassan II, inspirait la terreur dans le petit village. Quelques 300 détenus y auraient laissés la vie, d’après l’hebdomadaire TelQuel.
Le sinistre bagne de la vallée des roses, dont Hassan II niait formellement l’existence, aurait été définitivement fermé en 1991.
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