Karim Franceshi, un Italo-marocain qui a combattu Daesh en Syrie, vient de revenir sur certaines des plus importantes périodes de sa vie, dans une interview accordée à un média italien. En 2016, il avait déjà publié un ouvrage « Il Combattente » (le combattant).
Pour Karim Franceschi, 29 ans à peine aujourd’hui, le combat contre l’Etat islamique concerne tout le monde. Il a rejoint la ville de Kobané en Syrie, à l’âge de 17 ans et a intégré la milice volontaire du « Ypg » (unité de protection du peuple) pour lutter contre l’avancée de l’Etat islamique. Il combat, dit-il, pour la démocratie.
Il aurait pris conscience de l’importance de combattre en prenant part à une simple caravane humanitaire. Karim explique à Firenzesettegiorni : « j’ai vu la souffrance des Kurdes. C’est là que j’ai compris que mon rôle devait être autre : lutter contre l’Etat Islamique ».
Karim savait qu’il risquait la mort mais, selon lui : « Si je n’avais pas combattu mon identité, elle aurait été compromise pour toujours ». Il aurait eu une formation militaire de… quelques jours. Firenzesettegiorni rapporte ses propos : « J’ai eu quelques jours de formation. En peu de temps, je suis passé d’un simple combattant à un membre d’un commando, faisant partie d’une équipe de tireurs d’élite ».
Ce dernier affirme également que la bataille contre Daesh ne concerne pas un peuple parce que « c’est un devoir, c’est une bataille d’humanité ».
Certes, il communique beaucoup, on pourrait se poser des questions. Mais il y a une explication dans certains de ses propos : « Nous devons maintenant lutter contre la propagande de l’Etat islamique. Pour ce faire, nous avons besoin d’autres moyens au nom de la liberté et de la démocratie ».