
Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...
Le verdict est tombé hier, tard dans la nuit. La cour d’assises de la Charente (France) a reconnu la culpabilité de Karbal Dandouni dans le meurtre de son ex-femme, disparue depuis 2005, Karima Benhellal.
Même s’il a continué à crier son innocence, le Marocain a été condamné à 25 ans de prison. Les faiblesses de sa défense et les déclarations contradictoires des ses proches ont convaincu les jurés de sa culpabilité.
Retour à l’été 2005, quand Karbal Dandouni, alors séparé de sa femme, décide quand même de partir avec elle au Maroc. Karima, qui n’est jamais allée en vacances avec son mari, le suit, alors qu’elle a d’autres projets pour cet été. Depuis, aucun signe de vie de la jeune femme, aide-documentaliste au lycée Guez-de-Balzac à Angoulême.
Il y a bien eu un retour en France avec son passeport, comme l’atteste son visa d’entrée en Espagne, mais c’est apparemment celui de sa deuxième femme et non celui de Karima, comme l’ont confirmé les deux soeurs de Karbal à plusieurs reprises.
Il a fallu l’acharnement du frère de Karima, Mohamed Benhellal, pour que la justice s’intéresse enfin au cas de sa soeur et qu’elle ouvre une enquête. Chose faite en 2007, quand le procureur de République de Châlons-en-Champagne ouvre un dossier. Depuis, les alibis de Karbal tombent peu à peu à l’eau.
Hier, l’avocat général Patrice Camberou a été clair : "Si j’avais un doute, je vous demanderais de l’acquitter. Mais à l’heure de me lever pour requérir, je n’ai aucun doute". Les jurés l’ont suivi, 25 ans de réclusion pour Karbal Dandouni, mais ils subsiste un mystère : où est le corps de Karima Benhellal ?
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