Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.
Un juge du tribunal de première instance de Kasba Tadla, a été interpellé en flagrant délit de corruption, alors qu’il recevait 8000 dirhams pour réduire la peine d’emprisonnement d’un détenu.
Le juge avait promis de réduire la peine d’un détenu de trois à deux mois, moyennant 10.000 dirhams. Il a été piégé grâce à la collaboration du frère du prisonnier, arrêté pour polygamie.
Le service d’inspection du ministère de la Justice, chargé de piéger le magistrat corrompu alors qu’il recevait le pot de vin, a surpris le juge alors qu’il venait d’empocher les 8000 dirhams.
Le magistrat, officiellement interdit d’exercer, n’a pourtant pas arrêté de travailler. Son cas est en suspens puisque le parquet général n’a pas encore décidé s’il le juge corrompu sera ou non poursuivi.
En janvier dernier, un juge d’instruction du tribunal de première instance de Tanger arrêté en flagrant délit de corruption, avait été innocenté quelques mois plus tard. Depuis, ce dernier a même été promu.
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