Après avoir prolongé en 2021 le mur de défense de 50 km à l’est pour sécuriser Touizgui dans la province d’Assa-Zag et compléter le dispositif sécuritaire à l’est, les Forces armées royales (FAR) ont déployé l’artillerie lourde dans la même zone.
Une journaliste française qui réalisait un reportage a été expulsée manu malitari de la ville de Dakhla par les autorités car elle ne « disposait pas d’autorisation ».
Journaliste à M le magazine du Monde, Camille Lavoix raconte qu’à 5 heures du matin le sous-prefet accompagné de gendarmes et de policiers sont venus la chercher dans son bungalow pour l’expulser du Maroc sans en donner toutefois le motif.
« À aucun moment l’un d’eux n’acceptera de me donner un motif, de me laisser rencontrer un officiel marocain ou l’agent de liaison français, encore moins de voir un juge pour être expulsée en bonne et due forme », explique t-elle, ajoutant qu’elle avait été plus tard été « isolée au fond de l’avion ».
Interrogées par TelQuel, des sources au sein du ministère indiquent que la journaliste n’avait pas demandé d’autorisation pour effectuer ce reportage et ne s’est pas non plus déclarée comme journaliste.
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