Jerada : après les manifestations, place aux porteurs de projets
La commission conjointe créée dans le cadre du Plan de développement socio-économique de la province de Jerada a reçu plus de 1.000 projets en quelques jours seulement.
Photo : LeDesk
Après un semblant d’accalmie de quelques jours, la ville de Jerada est à nouveau en colère suite à la mort d’un homme dans l’effondrement d’une mine clandestine et le transfert à l’hôpital d’un autre, grièvement blessé.
Des sources locales indiquent que le mineur faisait partie d’un groupe de trois personnes qui se trouvaient dans un puits clandestin de charbon. Deux ont réussi à sortir alors que le troisième est resté bloqué.
Dans un communiqué publié juste après les faits, les autorités locales annoncent l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame, déplorant que les services de secours qui se sont rendus sur place pour prêter assistance aux blessés aient été empêchés de faire leur travail par un groupe d’individus.
Le corps de la victime a été transporté à bord d’une voiture particulière en « violation des lois en vigueur », préviennent-elles.
Aller plus loin
La commission conjointe créée dans le cadre du Plan de développement socio-économique de la province de Jerada a reçu plus de 1.000 projets en quelques jours seulement.
Un homme a été blessé mercredi matin à différents degrés suite à l’effondrement d’une galerie de plomb à Sidi Boubker, commune située dans la province de Jerada.
La colère est loin de retomber après la mort vendredi dernier de deux hommes descendus dans un puits clandestin d’une mine pour extraire du charbon à Jerrada.
Le ministère de l’Intérieur vient d’annoncer son intention d’interdire toute manifestation « illégale » de nature à perturber l’ordre public à Jerada, dans l’est du Maroc.
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