Quatre personnes auraient été tuées ces derniers jours par des drones marocains au Sahara, selon des médias proches du Polisario.
Le Maroc a refoulé le député français Jean-Paul Lecoq, qui voulait se rendre au Sahara lundi. L’élu tentait de rejoindre la ville de Laayoune où plusieurs incidents avaient éclaté lundi matin.
La France s’est dite surprise de cette décision des autorités marocaines et a demandé des explications à Rabat.
"Nous regrettons cette décision de refoulement et nous en avons informé l’ambassadeur du Maroc en France" a expliqué le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, lors d’un point de presse. "Nous lui avons demandé des explications sur cette décision surprenante envers un membre de notre représentation nationale".
Le député communiste, Jean-Paul Lecoq, était arrivé dimanche en fin d’après-midi à l’aéroport de Casablanca où il a été retenu avant d’être remis dans un avion pour Paris lundi matin.
Au même moment la police marocaine effectuait une descente dans le camp de Gdim Izik près de Laayoune afin de "disperser une bande qui refusait à ce que les gens quittent le camp après avoir bénéficié des aides de l’État". Des échauffourées avaient éclaté lors de cette opération faisant cinq victimes, toutes membres des forces de l’ordre marocaines.
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