Jack Lang en admiration devant le judaïsme marocain

Le président de l’Institut du monde arabe (IMA) et ancien ministre français de la Culture, Jack Lang, effectue actuellement une visite professionnelle au Maroc, en marge de l’exposition que prépare l’IMA sur l’histoire des Juifs d’Orient et dans le monde arabe. Selon lui, le Maroc a une place de choix au cœur de cette exposition, à cause du judaïsme marocain qui est l’un des plus influents ayant bénéficié de l’investissement personnel du premier dirigeant du pays.

Interrogé sur cette exposition qui se tiendra à Paris, Jack Lang a affirmé que cet événement sera une découverte pour beaucoup. Selon lui, le Maroc offre un exemple éloquent lorsqu’on parle de l’histoire des Juifs.« Pratiquement, il faudra citer toutes les villes, ainsi que les villages du Maroc, comme Fès, Essaouria et beaucoup d’autres. Le judaïsme marocain est un judaïsme original et il est surtout marqué par la culture du pays. Évidemment, le Royaume occupera une place très importante au sein de cette exposition », a ajouté l’ancien ministre français de la Culture.

Au cours de sa visite, le président de l’IMA s’est rendu au musée Dar El Bacha à Marrakech. Il a félicité les autorités marocaines pour la gestion de la crise sanitaire. Il s’est dit heureux de pouvoir se rendre dans des musées au Maroc, alors qu’en France, tout est encore fermé.« Je ne comprends pas qu’en France, on continue à fermer les musées tandis qu’au Maroc, les lieux sont ouverts. C’est merveilleux ! », rapporte la MAP.

Quant à Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM), il s’est dit « heureux » de ce temps d’échanges et de partages qu’il a eu avec le président de l’IMA. Ils ont évoqué les efforts fournis par le Maroc pour le maintien d’une vie culturelle au temps de la pandémie.« Depuis des années, nous bénéficions du savoir-faire et de l’expérience de Jack Lang, qui est un grand amoureux du Maroc. Cet amour va se concrétiser par la place qu’aura le Royaume dans la grande exposition attendue », a expliqué Mehdi Qotbi.