
L’acteur marocain Mustapha Zaari traverse une passe difficile en ce moment. Diagnostiqué d’un cancer de la prostate, il a été hospitalisé récemment à l’hôpital militaire de Rabat pour recevoir un traitement adéquat.
« Iznogoud », le grand vizir qui rêvait d’être calife à la place du calife, a débarqué sur les écrans du Mégarama de Casa, depuis le 16 février. Il s’agit de la première adaptation cinématographique de la bande dessinée de René Goscinny, le père d’Astérix et de Jean Tabary.
Patrick Braoudé, le réalisateur de « Neuf mois », accomplit ainsi les vœux du scénariste français, disparu brutalement en 1997, des suites d’une erreur médicale.
Campé par Mickaël Youn, le personnage d’« Iznogoud » galère toujours autant pour évincer le calife Haroun El Poussah. Le regretté Jacques Villeret incarne le calife avec son flegme légendaire. Très vite, son méchant vizir s’emmêle dans des situations inextricables. Les « youneries » se succèdent et, comme dans tous les films avec le comédien le plus déjanté du moment, soit on accroche tout de suite, soit pas et il y a peu de chances pour que ça s’arrange par la suite. Jean Tabary, le dessinateur de la BD, a quand même déclaré : « C’est plus beau que ce que j’ai dessiné ». Il voulait parler des costumes et des décors qui, il est vrai, sont grandioses.
À défaut d’être une franche réussite, le film a le mérite d’avoir été tourné au Maroc, de El Jadida à Marrakech en passant par Essaouira, mobilisant plus de 8000 figurants et des moyens techniques importants.
Le Journal Hebdo
Ces articles devraient vous intéresser :