Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Après son annonce de retrait du gouvernement Benkirane, le parti de l’Istiqlal émet ses conditions pour renoncer à sa décision. Le parti ne peut demeurer dans la coalition gouvernementale si les raisons qui l’ont poussé à se retirer ne sont pas écartées, a expliqué Adil Ben Hamza, porte parole de l’Istiqlal, à Al Akhbar.
Le parti de Hamid Chabat a posé trois conditions pour ne pas déserter la coalition gouvernementale, composée actuellement des partis Justice et Développement et Progrès et Socialisme, de l’Istiqlal et du Mouvement Populaire.
L’Istiqlal exige un remaniement ministériel lui permettant de remplacer plusieurs ministres istiqlaliens, dont les performances sont jugées faibles par le chef du parti Hamid Chabat.
Le parti réclame également une redistribution des portefeuilles ministériels, de façon à refléter le poids réel de chaque parti, en fonction du nombre des sièges parlementaires obtenus lors des élections législatives du 25 novembre 2011. Cette condition serait surtout défavorable au PPS, qui n’a obtenu que 18 sièges mais occupe quatre portefeuilles ministériels.
L’Istiqlal revendique plusieurs gros ministères, dont ceux de l’Equipement et du Transport, des Affaires Etrangères et de la Coopération, ainsi que le ministère de la Santé. Le parti recommande enfin la fusion des ministères de l’Economie et des Finances et celui du Budget.
Par ailleurs, plusieurs médias algériens ont exprimé l’inquiétude des responsables algériens, quant à une éventuelle montée en puissance de Hamid Chabat, accusé d’être hostile à l’Algérie. Le processus de normalisation entre le Maroc et l’Algérie en serait menacé.
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