La ministre déléguée chargée de la Transition numérique, Ghita Mezzour, a déclaré que le Maroc dispose d’un important arsenal juridique pour lutter contre le phénomène des « fonctionnaires fantômes ».
Au baromètre mondial de la corruption au titre de l’année 2010, les familles marocaines considèrent que la justice et la police sont les institutions les plus corrompues qui touchent à leur vie quotidienne.
La justice arrive en tête avec une moyenne de 3,5 sur une échelle de 5. Les fonctionnaires travaillant dans les administrations publiques sont affichés à la même enseigne que la justice. Quant à la police, elle détient une moyenne de 3,3 sur 5.
Malgré les nombreuses réformes adoptées par le Maroc et les outils mis en place pour combattre la corruption, les Marocains affirment être toujours obligés de corrompre pour bénéficier de certains droits, indique Azzedine Akesbi, secrétaire général de Transparency Maroc.
Pour rappel, au classement mondial de la corruption de Transparency International, le Maroc arrive à la 85ème place avec une moyenne de 3,4/10.
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