Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
"Les autorités marocaines doivent arrêter de se mêler de la vie des Marocains aux Pays Bas". C’est en résumé la conclusion d’une conférence organisée par le réseau des "Maroco-Néerlandais libéraux" à Rotterdam.
Parmi les exemples cités lors de cette rencontre, la liste des prénoms imposée par le Maroc, les voyages offerts par le Maroc aux élus néerlandais d’origine marocaine ou encore la nationalité marocaine imposée par le Royaume.
Pour Abdelghafour Ahalli, président du réseau des "Maroco-Néerlandais libéraux" invité à se prononcer sur les ingérences du Maroc, "il faut arrêter ces bêtises". "Nous sommes des citoyens néerlandais ! Jusqu’à quand le Maroc va t-il imposer sa loi ? La cinquième génération ? Où la septième ?"
La liste des prénoms interdits, dont l’existence est démentie par le gouvernement marocain quoiqu’accessible à partir du site du ministère de l’Intérieur, avait fait l’objet d’une visite du ministre néerlandais de l’intégration, Eberhard Van der Laan, en février dernier. Van der Laan avait alors réclamé au Maroc la suppression de cette liste, la libéralisation des transferts d’argent vers les Pays Bas et le droit de renoncer à la nationalité marocaine.
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