Buzz, fric et clashs : La (mauvaise) recette des artistes marocains
De plus en plus d’artistes marocains se tournent vers les réseaux sociaux, notamment Instagram et TikTok, pour interagir avec leur public et générer des revenus. Cette tendance...
Au Maroc, les services de la Direction générale des impôts (DGI) ont adressé un avis aux influenceurs, des youtubeurs et aux créateurs de contenus pour les appeler à déclarer leurs revenus et à payer leurs impôts.
Au total, 120 créateurs de contenus sur les réseaux sociaux ont reçu des avis, en vue de régulariser leur situation fiscale relative aux trois dernières années d’activité, fait savoir le quotidien arabophone Assabah. Selon les premières estimations des trois dernières années, le montant avoisine 45 millions de dirhams. Ce montant pourrait être revu à la hausse selon le nombre de vues et d’abonnés de ces chaînes. En leur adressant des avis, les services de la Direction générale des impôts (DGI) priorisent ainsi la sensibilisation des contrevenants. De quoi les amener à passer à la caisse à l’amiable pour éviter les autres circuits, notamment les opérations de saisie pour régulariser les impayés de nature fiscale.
À lire : Maroc : les avertissements de la DGI aux influenceurs
« Certains créateurs de contenus gagnent plus de 100 000 dirhams par mois, ce qui les place dans la case des revenus dépassant la somme de 1 200 000 dirhams par année », indiquent les mêmes sources, précisant que « cette catégorie se classe dans la rubrique concernée par des retenues à hauteur de 38 % », est-il précisé.
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Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, a donné des éclaircissements sur la taxation des revenus perçus par les influenceurs.
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