
Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.
Quand la Halde va au charbon, ça peut coûter cher. L’autorité de lutte contre les discriminations vient de donner satisfaction à l’association des mineurs marocains du Nord (AMMN). Elle recommande que la dizaine d’anciens mineurs marocains et algériens défendus par l’association puissent bénéficier des indemnisations accordées aux ressortissants français et européens.
En jeu : la compensation des avantages en nature abandonnés à la fermeture des mines dans les années 1980. Les Charbonnages, et leur successeur l’ANGDM, l’ont toujours refusée aux salariés qui ne sont pas issus de l’Union européenne.
Une « discrimination » sans fondement juridique, a estimé la Halde, qui a en outre étendu son avis à tous les anciens mineurs déboutés sur le même motif. Et il y avait 65.000 travailleurs marocains et algériens dans les mines...
Me Marianne Bleitrach, l’avocate de l’AMMN, est satisfaite : « Tous ceux qui le souhaitent peuvent réclamer la réparation du préjudice. » Et celui-ci pourrait atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros rien que pour les dix premiers dossiers.
Source : 20 Minutes - O. A.
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