Maroc : l’immobilier s’enfonce-t-il dans la crise ?
Des explications données par Bank Al-Maghrib sur les prix des actifs immobiliers pour les trois premiers mois de l’année, il en ressort que l’indice a reculé de 0,7% et les prix...
Préoccupés par la relance de l’immobilier, les professionnels du secteur vient de faire leurs propositions. La violence et la soudaineté de la crise a entraîné l’arrêt des chantiers, la fermeture des showrooms, la suspension des demandes de crédit.
Conscients de la nécessité de s’unir pour sortir le secteur de l’ornière, les professionnels de l’immobilier insistent sur le fait que la crise liée à la pandémie du covid-19 n’a fait que révéler au grand jour un malaise latent. Selon Aujourd’hui Le Maroc, "le secteur souffrait avant la crise actuelle, de maux chroniques et sombrait dans un attentisme indéfini". Quant à la relance, les professionnels restent confiants pour l’avenir du secteur et sont unanimes sur "la nécessité de structurer les actions autour de la demande pour sauver leurs activités".
La restauration du secteur passe également par "la révision des règles d’urbanisme qui pénalisent de manière très forte le consommateur". Il faudra aussi miser sur "l’allègement des procédures administratives" qui, de par leur lourdeur et leur lenteur, "renchérissent le prix de l’immobilier". Les professionnels pour la relance, demandent également l’activation de "l’immobilier dédié à la classe moyenne" en favorisant "la verticalité dans la construction" et en mettant en place "un programme détaillé tel que cela a été fait antérieurement pour le logement social".
Au nombre des urgences à traiter, il y a également la révision imminente de la VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement), une loi quasiment inappliquée depuis son entrée en vigueur en 2012 et sa notification récente en 2016. Selon le journal, une proposition de loi est en cours d’élaboration pour "combler les failles du texte existant et qui ont trait au paiement de 5 % du prix de vente à la signature de l’acte de réservation ; ce qui ne protège pas les droits de l’acquéreur".
Aller plus loin
Des explications données par Bank Al-Maghrib sur les prix des actifs immobiliers pour les trois premiers mois de l’année, il en ressort que l’indice a reculé de 0,7% et les prix...
Le secteur de l’immobilier au Maroc, durement touché par la crise du covid-19, fait face à de difficultés diverses dans le cadre de la reprise d’activités après le confinement.
L’immobilier au Maroc serait-il en crise ? C’est ce qui ressort des données qui viennent d’être dévoilées par Bank Al-Maghrib (BAM).
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