Au cours de ces derniers mois, le secteur immobilier marocain a été plombé par plusieurs facteurs : chantier suspendus, main-d’œuvre au chômage technique et demande inexistante… Face à la descente aux enfers, l’incertitude a fini par gagner les professionnels du secteur.
La situation appelle une réflexion profonde en vue d’une refonte totale du secteur qui contribue à 14 % du PIB et génère 1 million d’emplois. Un secteur, qui au regard des nombreuses difficultés rencontrées, nécessite un véritable plan de relance.
Pour sauvegarder les fondements du secteur qui dépend essentiellement d’une main-d’œuvre non qualifiée, les réflexions sont allées dans le sens de l’identification des principaux leviers à actionner et des mécanismes à mettre en œuvre à court terme, dans une démarche participative qui intègre les doléances des professionnels et les attentes des consommateurs.
Dans cette période de crise sanitaire doublée d’une crise économique, nombre d’acquéreurs potentiels hésitent à s’engager dans une procédure d’acquisition immobilière, craignant d’être dans l’incapacité de solder un crédit contracté à cet effet.
C’est pourquoi il est recommandé, dans le cadre de la relance, d’encourager l’investissement dans l’immobilier et la commercialisation des biens produits. Pour ce faire, une adéquation entre l’offre et la demande est nécessaire.
Malgré tout, les professionnels ne désespèrent pas. Ils considèrent la crise sanitaire comme une nouvelle opportunité pour changer de cap et s’engager dans une nouvelle ère avec une nouvelle vision, sur des bases cohérentes.