Des discussions sont en cours entre les parties prenantes pour finaliser le décret relatif à l’aide directe au logement en vue de sa présentation au Conseil de gouvernement dans les prochains jours.
Si les atouts balnéaires du Maroc n’exercent plus le même charme sur les touristes européens depuis l’attentat de Marrakech et les effets dévastateurs du printemps arabe, l’immobilier lui reste une valeur sûre au pays, affirme Lofti Chelbat, initiateur du salon de l’immobilier marocain organisé en mars dernier à Bruxelles dont le but est d’encourager les Belges et les MRE à venir investir dans ce secteur.
Dans un entretien au journal belge "Le Soir", Lotfi Chelbat, ressortissant marocain natif de Tanger et résidant à Bruxelles, revient sur la baisse de 25% du prix de l’immobilier de haut standing à Marrakech, baisse qui d’après lui n’influe en rien sur le secteur immobilier marocain.
Lotfi Chelbat explique qu’au Maroc il existe trois types de biens à commencer par l’immobilier économique, très prisé des marocains résidant à l’étranger, qui ont tendance à acheter des pieds à terre pour leur vacances au pays.
Viennent ensuite les biens de moyen standing, généralement des appartements d’environ 130m² vendus entre 60.000 et 100.000 euros, et les biens de luxe, dont le prix varie entre 140.000 et deux millions d’euros, toujours d’après Lotfi Chelbat.
Chelbat, qui affirme que la peur a été "remise à zéro" au Maroc après l’adoption de la nouvelle constitution, invite également les entreprises belges à investir le secteur immobilier marocain, mettant en avant les incitations fiscales octroyées par le Royaume aux investisseurs étrangers.
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