Une délégation du parti Les Républicains, menée par Éric Ciotti, a annoncé sa visite au Maroc du 3 au 5 mai prochains dans le but de poursuivre « une relation de fraternité et de responsabilité » avec le royaume.
Le Québec a adopté, le dimanche 16 juin 2019, un nouveau projet de loi controversé sur l’immigration. Soumis par Simon Jolin-Barrette, Ministre québécois de l’Immigration, il entraînera, en effet, l’annulation de 18.000 dossiers de candidature, en attente de traitement.
A en croire la presse canadienne, près de 50.000 personnes, désireuses d’émigrer au Québec, sont concernées par cette décision. Le texte, qui a recueilli 62 voix contre 42, a été adopté, à l’issue de la séance exceptionnelle, convoquée par le Parti "Coalition Avenir Québec" (Centre-droit), au pouvoir, ajoute la même source.
En adoptant le projet de loi 9 sur l’immigration, qui aura été controversé jusqu’à la dernière minute, (le vote a duré 19h et a pris fin après 4h du matin), les députés de l’Assemblée nationale de cette province francophone du Canada, rappelle Huffpost Maghreb, obligent les anciens candidats, sous le système précédent, à déposer de nouvelles demandes, dans le respect des critères prévus par la nouvelle loi. Pour sa part, l’exécutif provincial s’engage à réduire les délais de traitement, pour les travailleurs qualifiés, de 36 à 6 mois.
En effet, cette réforme, en matière de sélection des candidats à l’immigration, selon la Map, est axée, notamment, sur "l’arrimage entre les capacités professionnelles et les besoins du marché du travail québécois". Si ce projet de loi est soutenu par le Premier ministre québécois, François Legault, qui invoque "l’urgence d’agir pour répondre aux besoins de main-d’oeuvre exprimés par les employeurs", l’opposition péquiste (Parti québécois-PQ) et "Québec solidaire" ont, quant à eux, souhaité que les dossiers des 3700 candidats à l’immigration, déjà installés au Québec, soient traités en priorité, en vertu des nouvelles règles.
Dans un autre registre, le Gouvernement du Québec entend faire adopter un autre projet de loi, également controversé, portant sur la laïcité. D’après la même source, il prévoit l’interdiction du port de signes religieux aux personnes en position d’autorité, notamment, "les policiers, les juges, les procureurs et les gardiens de prison, ainsi que les enseignants".
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