Les pays du Sud n’ont pas toujours pris la pleine mesure du défi que représentent les nouvelles technologies pour leur développement. L’économie rentière et une production sans valeur ajoutée continuent de grever la croissance. Une nouvelle approche de la question de la coopération scientifique entre le Nord et le Sud est donc nécessaire.
Au problème de la fuite des cerveaux il est possible de répondre par la mobilité des scientifiques arabes installés en Europe. Mais celle-ci doit être couplée avec des projets et des investissements ciblés qui offriront une assise solide aux transferts de technologie tant recherchés.
Des spécialistes tenteront de réfléchir plus avant sur l’organisation de cette mobilité.
Participants
• Rémi Barré, directeur de l’Unité prospective de l’Institut national de la recherche agronomique, professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers. En 2003, à la demande du ministère français des affaires étrangères, il a rédigé avec V. Hernandez, D. Vinck et J-B. Meyer, un rapport intitulé Diasporas scientifiques : comment les pays en développement peuvent ils tirer parti de leurs chercheurs et de leurs ingénieurs ?, éditions IRD (Institut de recherche pour le développement).
• Flore Gubert, économiste à l’IRD, elle a contribué à l’ouvrage Les nouvelles migrations : un enjeu Nord Sud de la mondialisation, dirigé par El Mouhoub Mouhoud, Universalis, 2005.
• Jean Baptiste Meyer directeur de recherche à l’IRD, il a publié avec D. Kaplan, J. Charum, « Nomadisme des scientifiques et nouvelle géopolitique du savoir » dans la Revue internationale des sciences sociales, RISS, 2001/2, n°168, et « Les diasporas de chercheurs : un atout pour l’avenir ? » dans Pour la science, n°328, février 2005.
• Christophe Jalil Nordman économiste, chargé de recherche à l’IRD.
Infos
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Institut du monde arabe, 1, rue des Fossés Saint-Bernard – Place Mohammed V -75236 Paris Cedex 05
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