« Le problème se situait dans l’entourage… Les parents critiquaient les autres joueurs, les autres parents, le club, les entraîneurs », a expliqué à Nieuwsblad Dimitri De Condé qui confie avoir convoqué toutes les parties pour tenter d’apaiser la tension. Sans succès.
Face à cette situation qui devenait intenable, le club limbourgeois a dû prendre ses responsabilités. « En concertation avec les jeunes et les encadrants, nous avons débranché la prise », regrette De Condé. « Les valeurs et les normes que notre club défend et notre façon de travailler n’étaient malheureusement plus conciliables avec les attentes de l’entourage d’Ilyes ».
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Et de poursuivre : « Il y a peu de joueurs pour lesquels notre club a investi autant de temps et d’énergie qu’Ilyes, mais en fin de compte, au KRC Genk, personne n’est au-dessus du club. À un moment donné, il faut savoir faire la part des choses et dire stop ».
« Ilyès est très doué, mais il a le physique d’un enfant de son âge. Quand il est arrivé à 9 ans à Genk, son double surclassement ne posait pas de problème. Mais là, en jouant avec les U15, il commençait à affronter des gars très puissants, parfois comme des adultes. Ça devenait dangereux pour la santé d’Ilyes », a expliqué à La Dernière Heure Samir, le père du prodige marocain.