Plusieurs associations dont l’Association Ichmarine France pour le Développement (AIFD), ont fait honneur aux étudiants étrangers à la Maison du Maroc située au campus de la Cité Internationale Universitaire de Paris. Pour Cherazade Oujebour, consultante en ressources humaines et fervente militante associative, ce fut un « moment fabuleux », a-t-elle indiqué, satisfaite du bon déroulement de cette opération ouverte à tous les étudiants, quelles que soient leurs origines.
Pour cet événement, plusieurs mets marocains dont Harira, Rghaifs, Baghrir, Fdaouch aux poulets, dattes, chabakia et bien d’autres préparés par des bénévoles, ont été distribués aux étudiants, éprouvés par des conditions de vie de plus en plus pénibles avec cette crise sanitaire, informe Atlasinfo. À en croire Amira, Kenza et Rabiaa, toutes trois des bénévoles ayant participé à la préparation des mets, « les conditions des étudiants font mal au cœur ».
Une thèse soutenue par Mustapha Nait Ali, président de l’Association Ichmarine France pour le Développement (AIFD) et l’un des principaux organisateurs de cet Iftar, qui a martelé que « la situation est plus compliquée avec le Covid. Elle est encore plus difficile pour les étudiants étrangers qui sont seuls et loin de leurs familles », soulignant que cet événement solidaire a été possible grâce à l’accompagnement de la Fondation de la Maison du Maroc.
Bien que la pandémie ait tout bouleversé et mis les étudiants étrangers de la Cité Internationale Universitaire de Paris dans une grande misère, Cherazade Oujebour, Mustapha Nait Ali et bien d’autres continuent de mener des actions envers les personnes sans moyens. Par ailleurs, pendant ce mois sacré, les associations et mosquées multiplient les opérations de solidarité afin de soutenir bon nombre de personnes démunies.