D’après une étude intitulée « O capital humano na hotelaria e empreendimentos turísticos do Algarve » (Le capital humain dans les hôtels et les développements touristiques de l’Algarve), commandée par l’Association des entreprises hôtelières et touristiques de l’Algarve (AHETA) et réalisée par l’Université de l’Algarve par le biais du Laboratoire collaboratif pour le tourisme et l’innovation (KIPt COLAB), le secteur a besoin de près de 8 000 travailleurs supplémentaires. « Les besoins en ressources humaines varient entre 4 484 et 7 906 à la fin de 2023, dans les entreprises interrogées », précise le rapport d’étude.
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Selon les auteurs du rapport, les membres de l’AHETA comptent actuellement environ 17 000 employés. Ce nombre est appelé à augmenter de 30 %, mais le secteur fait face à un manque de main-d’œuvre, lequel s’explique notamment par les difficultés d’embauche. « Les difficultés d’embauche sont évidentes, en particulier dans les domaines plus opérationnels, tels que la nourriture et les boissons, l’hébergement et l’entretien », a déclaré la chercheuse et professeure Antónia Correia lors de la présentation des conclusions de l’étude.
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Pour pallier cette pénurie, l’AHETA appelle le gouvernement portugais à accélérer la décision portant sur l’établissement d’un protocole de libre circulation des travailleurs pour le secteur avec les pays lusophones, le Maroc et l’Inde.