Nador : une intervention policière coûte la vie à un migrant guinéen
Alors que la police intervenait dans les camps de migrants à Nador dans la soirée du 7 septembre, un migrant guinéen y trouva la mort.
Les vagues de la Méditerranée ont ramené au rivage de Tarajal près de Sebta, le corps sans vie d’un immigrant clandestin. Le mauvais temps est encore une fois pointé du doigt.
Les tempêtes que connait la Méditerranée ces derniers jours n’ont pas été clémentes envers les migrants clandestins. Ces derniers, poussés par l’impatience ou ayant fait des choix mal calculés, bravent quand même les dangers de la mer agitée pour rejoindre l’Europe.
Quelques jours après la découverte à Melillia du cadavre d’une femme d’origine subsaharienne, il est question cette fois-ci d’un homme d’origine subsaharienne ayant trouvé la mort depuis à peu près trois semaines. “L’autopsie a permis de déterminer qu’il s’était noyé (...). Son état de décomposition avancé rend impossible le fait de savoir s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme, ainsi que son origine. Ces données n’ont donc pu être confirmées qu’au moment de l’analyse du cadavre”, affirme El Faro de Ceuta. La victime portait "un gilet et des palmes rouges" au moment où on l’a retrouvée.
Dans un tweet, la militante des droits des migrants et membre de l’association Walking BordersHelena Maleno déplore encore une fois les nombreuses pertes humaines. La Méditerranée est tellement agitée que des compagnies maritimes ont été amenées à suspendre la ligne entre Sebta et Algesiras en Espagne alors que le trafic d’êtres humains continue.
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