Le Norvégien Jakob Ingebrigtsen a fait voler en éclats le record du monde du 2 000 mètres, détenu par le Marocain Hicham El Guerrouj depuis 24 ans.
Hicham El Guerrouj, double champion olympique en 2004, a affirmé, vendredi, dans un entretien accordé à l’AFP, que la ville d’Ifrane, malgré sa réputation sulfureuse, "n’a jamais été une plateforme pour le dopage".
En effet, des enquêtes de plusieurs médias dont Le Monde ont, il y a quelques mois, dépeint la petite ville d’Ifrane située dans le nord-est du Maroc comme une plaque tournante du dopage pour des athlètes de demi-fond et de fond de haut niveau.
"Je veux être clair. Je n’ai jamais rien vu, ni entendu à propos du dopage à Ifrane", a indiqué à l’AFP le Marocain de 45 ans. Pour lui, il était important de redorer le blason de la ville qui semble se perdre dans les accusations lancées par plusieurs médias.
L’athlète qui a pris sa retraite depuis 2004 assure que la ville d’Ifrane a des avantages pour l’acclimatation à l’altitude, mais n’a jamais été le réceptacle des athlètes pour le dopage.
"Le dopage existe depuis des siècles, comme la criminalité dans le reste de la société. Il faut fournir beaucoup d’efforts pour arrêter ce fléau car c’est un danger pour la santé de nos enfants et pour l’image de notre sport", a reconnu le champion dans les colonnes de l’AFP.
Il a évoqué avec regret la suspension provisoire de la marathonienne française, Clémence Calvin qui venait régulièrement à Ifrane pour s’entraîner.
Selon l’AFP, la Fédération française d’Athlétisme a aussi décidé d’annuler un stage fédéral prévu à Ifrane, "pour ne pas en rajouter dans un lieu stigmatisé", selon les propos du Directeur technique national, Patrice Gergès, rapportés par l’Agence.
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