Le 12 mai dernier, Maghreb Intelligence avait publié un article sur Bouhemou, dans lequel étaient repris des propos de Peter Barker-Homek, ex patron de Taqa, société émiratie implantée au Maroc.
Barker-Homek affirmait que le président de Taqa, Hamad Al-Suwaidi, lui avait demandé de "verser 5 millions dollars par an à Hassan Bouhemou, PDG de la SNI, pour financer un festival de musique, afin que Taqa obtiennent l’autorisation d’agrandir la centrale d’électricité de Jorf Lasfar".
Dans un communiqué publié peu après, Hassan Bouhemou expliquait ne jamais avoir été "l’animateur principal, ni animateur tout court, ni membre d’une quelconque structure de gestion du festival Mawazine, et par voie de conséquence, en aucun cas son intermédiaire de collecte ni son dépositaire de fond".
La 17ème chambre, spécialisée dans les délits de diffamation impliquant la presse, a donné raison au patron de la SNI, en condamnant à 1 euro symbolique de dommages et intérêts.
Hassan Bouhemou, aussi puissant que discret, est issu d’une famille très modeste. Son succès, il le doit surtout à sa détermination et à sa parfaite connaissance du monde des affaires. Engagé pour réorganiser les entreprises royales, Bouhemou est, dit-on, à l’origine de toutes les grandes décisions concernant la SNI depuis 2005.