Hassan Bouhemou, accusé de corruption par "Africa Intelligence", porte plainte

22 mai 2011 - 23h37 - France - Ecrit par : L.A

Hassan Bouhemou, PDG de la SNI, a fait part de son intention de porter plainte contre le portail d’information français "Africa Intelligence" pour diffamation.

Dans un article publié le 12 mai dernier, Africa Intelligence lie Bouhemou à une affaire d’extorsion de fonds et de corruption autour du festival Mawazine de Rabat et de Taqa, société émiratie implantée au Maroc.

Le bras droit de Mounir Majidi est ainsi accusé par l’ex patron de Taqa, Peter Barker-Homek, d’avoir accepté des pots de vins faramineux au profit de Mawazine en tant que principal animateur du festival.

Peter Barker-Homek explique ainsi que le président de Taqa, Hamad Al-Suwaidi, lui aurait demandé de "verser 5 millions $ par an à Hassan Bouhemou, PDG de la SNI, pour financer un festival de musique afin que Taqa décroche le feu vert pour procéder à l’extension de la centrale d’électricité de Jorf Lasfar".

Hassan Bouhemou se défend dans un communiqué publié fin de semaine dernière, expliquant n’avoir jamais été "l’animateur principal, ni animateur tout court, ni membre d’une quelconque structure de gestion du festival Mawazine, et par voie de conséquence, en aucun cas son intermédiaire de collecte ni son dépositaire de fond".

Le PDG de la SNI a annoncé son intention de porter plainte auprès des juridictions françaises.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Paris - Festival - Corruption - Rabat - Procès - Emirats Arabes Unis - Festival Mawazine 2024 - Jorf Lasfar - Société nationale d’investissement - Mounir Majidi - Hassan Bouhemou

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Corruption au Maroc : arrestation d’un ex-ministre, un avertissement pour les responsables ?

Après l’arrestation jeudi de Mohamed Moubdii, député du Mouvement populaire (MP) et ancien ministre, pour des crimes financiers présumés, des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement marocain à renforcer sa lutte contre la corruption et...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Des artistes marocains dénoncent

De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Des artistes marocains crient à l’injustice

L’artiste Chaimae Abdelaziz a dénoncé la politique d’exclusion des festivals et soirées culturelles dont elle se dit victime, appelant le ministre de la Culture, Mehdi Bensaid, à mettre fin à cette discrimination subie par de nombreux artistes.

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Le festival Mawazine met Angham et Ahlam dans l’embarras

Un incident a marqué l’ouverture du festival Mawazine à Rabat. La chanteuse égyptienne Angham a été victime d’une confusion de noms lors d’une interview avec une journaliste, qui l’a appelée par le nom de la chanteuse émiratie Ahlam.

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Cible de critiques, Saïda Charaf répond

Critiquée par certains de ses pairs pour sa participation régulière à la plupart des événements artistiques et festivals d’été, la chanteuse Saïda Charaf a déclaré qu’elle jouit de sa notoriété et du fruit de ses efforts.