Selon l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, les consommateurs de cannabis devraient vraiment penser à arrêter. Un antipsychotique se trouvant dans le cannabis ne cesse de voir son taux diminuer, alors que la teneur du principe actif s’accentue, augmentant par la même occasion la nocivité de la consommation. Le haschich provoquerait actuellement des situations d’urgence aiguë.
"Les drogues que nous observons aujourd’hui sont à de nombreux égards bien différentes de celles que nous connaissions auparavant", affirme Wolfgang Götz, directeur de l’OEDT.
En effet, la teneur en CBD (l’antipsychotique) diminue alors que la teneur en principe actif (le THC), aussi bien pour la résine, majoritairement importée du Maroc, que pour l’herbe, ne fait qu’augmenter, provoquant "des situations d’urgence aiguë", notamment lorsque de fortes quantités ou du cannabis fortement dosé sont consommés, selon l’OEDT.
Toujours selon la même source, des produits de synthèse analogues au cannabis (cannabinoïdes) et pouvant être "extrêmement puissants" sont en train d’émerger. Ces produits engendreraient des "effets néfastes préoccupants".