Accident sur l’A7 : des ennuis judiciaires en perspective pour Renault

Suite à l’accident grave de la route survenu, lundi 20 juillet, sur l’A7, à hauteur d’Albon dans la Drôme, l’avocat de la famille de Yacine, Nicolas Cellupica, martèle que «  Renault va devoir répondre de ses responsabilités  ». À l’origine de cet accident, la casse du turbo du monospace.

«  Aucune faute humaine n’est à l’origine du drame », a déclaré à France Info Nicolas Cellupica, l’avocat de la famille. Pour lui, les « responsabilités du constructeur  » du véhicule sont en cause. La casse du turbo a été constatée après que le monospace Renault a parcouru «  environ 500 mètres avec une traînée de fumée blanche  ». Le véhicule ne disposant pas de système de freinage, Yacine aurait tenté de s’arrêter avant de percuter la glissière de sécurité. «  Ce que mon client a indiqué avant de perdre conscience au tout début de l’enquête correspond parfaitement à ce qui ressort  », a rappelé l’avocat.

Le conseil de la famille ne souhaite qu’une seule chose : «  On doit mettre toutes les cartes sur la table et voir d’où vient précisément le problème et qui doit être tenu pour responsable pour ce drame et de cette évidence  ». D’après l’enquête de l’escadron départemental de la sécurité routière, le dernier contrôle technique du véhicule remonterait au mois de mai. Mais l’État avait accordé un délai en raison de l’épidémie de coronavirus. Aux yeux de l’avocat de la famille, le passage au contrôle n’aurait apporté aucun changement, d’autant que le turbo «  n’est pas une pièce qui est examinée  ».

Lundi, un grave accident de la route avait emporté cinq enfants, âgés de 3 à 14 ans, issus de deux familles maghrébines et fait quatre blessés graves sur l’A7, à hauteur d’Albon dans la Drôme. Admis à l’hôpital Edouard Herriot à Lyon, les rescapés sont dans un état critique.