A cela, plusieurs raisons :
• D’abord, sa longévité : il a débuté sa carrière en 1971 et n’a raccroché officiellement qu’en 199 ; il continue, aujourd’hui, de participer aux jubilés et autres matches d’exhibition.
• Ensuite, son esprit sportif qui a été reconnu, à l’échelle mondiale puisque l’UNESCO, le 15 octobre 1992, lui a remis le prix du « Fair Play » qui récompense les sportifs à la moralité exemplaire.
• Enfin, son rendement technique sur le terrain où il a brillé sous le numéro 4, au Raja de Casablanca, son club de toujours et sous le numéro 6, en équipe nationale.
Avec l’équipe nationale marocaine, il a connu plus de 140 sélections.
Son talent immense lui a fait connaître de nombreux pays ; il a participé à la victoire de son pays à la CAN 1976 (le premier et le seul titre continental du Maroc) ; il a largement contribué à l’excellente prestation de l’équipe nationale, à la coupe du monde 1986 (premier pays africain à se qualifier pour le 2e tour d’un Mondial).
Sur le terrain, c’est un véritable Maestro : il fait le porteur d’eau, assure impeccablement la jonction entre la défense et l’attaque, oriente le jeu, récupère de précieux ballons et distille de merveilleuses passes. Il permet à son équipe de dominer le milieu de terrain, quel que soit l’adversaire, grâce à son omniprésence. « Dolmy, c’est plus qu’un excellent footballeur, c’est une star ».
Radouane Bnou-Noucair