Fusillade de Marrakech : le milieu de la drogue néerlandais craint les représailles du Maroc
Aux Pays-Bas, et plus particulièrement dans les milieux criminels à Amsterdam, le règlement de compte raté à Marrakech jeudi dernier, suscite l’inquiétude.
"Il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment", a déclaré le père de la victime tuée lors de la fusillade qui a ciblé le propriétaire du café "La Crème". Ce dernier est très connu Pays-Bas où il possède plusieurs biens.
C’est un règlement de comptes qui serait à l’origine de cette attaque, affirment plusieurs sources à la presse néerlandaise. Mustapha F., propriétaire du café, a déjà été ciblé dans le passé par le commanditaire.
Surnommé "Moes" aux Pays-Bas, il est réputé être amateur de voitures de luxe. Il possède également d’autres établissements dans le nord du Maroc et une boite de nuit dans la région de Zoetermeer. Tout comme le commanditaire présumé, il possède la nationalité hollandaise.
Cette fusillade trouve son origine dans le trafic de drogue à l’échelle internationale, avait indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié le soir de la fusillade. Mustapha F. se trouvait ce soir-là au café mais il a changé de place quelques minutes avant la fusillade. Il a été arrêté avec son frère quelques heures plus tard par la police. Le commanditaire, lui, serait actuellement en Europe et est sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par le Maroc.
Aller plus loin
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