Fusillade du café "La Crème" à Marrakech : peine de mort requise
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Condamnés à la peine capitale au Maroc en 2017 pour un meurtre commis par erreur du café la Crème à Marrakech, deux Néerlandais pourraient voir leur sort s’améliorer. La plus haute juridiction marocaine a renvoyé l’affaire devant la cour d’appel de Casablanca, estimant que l’attitude coopérative des deux hommes n’avait pas été suffisamment prise en compte lors de leur condamnation initiale.
Shadyone S. et Edwin R.M. avaient avoué leur culpabilité et révélé l’identité des commanditaires du meurtre, qui visait initialement un ennemi de Ridouan Taghi, figure du crime organisé, Rapporte Telegraaf. Les juges estiment que cette coopération aurait dû être considérée comme une circonstance atténuante.
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Cette décision pourrait ouvrir la voie à une commutation de leur peine en réclusion à perpétuité, voire à une peine moins lourde. Une telle issue permettrait leur transfert vers une prison néerlandaise, une perspective inenvisageable jusqu’alors.
L’affaire a suscité l’attention en raison de la disproportion des peines prononcées. Les commanditaires et l’intermédiaire ont écopé de peines bien moins sévères, soulevant des questions sur l’utilisation des deux Néerlandais comme « boucs émissaires » par le milieu criminel.
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Edwin R.M. a affirmé que Taghi était derrière l’attentat et impliqué dans le meurtre de son frère cadet. Les deux hommes espéraient une peine plus clémente en échange de leur coopération, qui a notamment permis de révéler une liste de personnes à abattre, dont le journaliste Peter R. de Vries.
La victime initialement visée, Mustapha el F., avait échappé à la mort en changeant de place sur la terrasse de son café peu avant l’attentat. Il a par la suite été condamné pour blanchiment d’argent.
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