France : un jeune Marocain radicalisé devant le juge
Le procès de Reda Hame, djihadiste français d’origine marocaine poursuivi pour "association de malfaiteurs terroristes" s’est ouvert, jeudi 20 février 2020, aux assises...
Reda Hame, en détention provisoire depuis son arrestation à Paris en août 2015, a écopé d’une peine de 12 ans de réclusion criminelle. Tel est le verdict rendu par la cour d’assises parisienne, mardi 25 février 2020.
12 ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté des deux tiers pour "association de malfaiteurs terroristes". Une peine qui soulage le jeune, puisque le parquet requérait, lundi dernier, une peine maximale de 20 ans de réclusion, avec cette même période de sûreté, rapporte AFP.
Archibald Celeyron, l’un des avocats de cet ancien technicien en informatique, estime que "la cour d’assises a fait preuve de mesure et de clémence, eu égard à la personnalité". "C’est un jeune homme qui dispose de tous les gages de réinsertion sociale", a-t-il assuré. Le rapport de détention indique d’ailleurs que Reda Ham se revendique d’ "un islam de paix" et condamne les attentats contre les civils. "Il ne semble pas, à ce jour, présenter une adhésion à une idéologie violente ou un risque de passage à l’acte".
À la barre, le djihadiste dit avoir "profondément" regretté son départ pour la Syrie. "Jamais de la vie, je n’aurais fait de mal à qui que ce soit", assure le jeune de 34 ans. "Quand j’ai vu ce qu’ils faisaient contre des civils, je me suis dit : ils sont tarés", a-t-il déclaré. Ses avocats, eux, le présentent comme "un déserteur" de l’État islamique.
C’est en 2015 que Reda Hame a été recruté par le coordinateur des attentats du 13 novembre, Abdelhamid Abaaou. Celui-ci s’est chargé de son entrainement à la kalachnikov pendant trois jours. Plus tard, il le raccompagnera à la frontière turque. Après lui avoir donné 2 000 euros et 500 dollars en liquide, avec comme obkectif de commettre un attentat en Europe.
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