Alors que certains Marocains appellent à l’annulation de la célébration de l’Aïd al-Adha sur les réseaux sociaux, d’autres tiennent au respect de cette tradition religieuse.
Comme chaque année, la direction d’un lycée en France (le nom n’a pas été spécifié) organise des stages intensifs de préparation au baccalauréat, mais cette fois-ci, ils sont interdits aux musulmans faisant le ramadan.
Le 6 janvier dernier, une professeure de sciences de la vie et de la Terre (SVT) explique à ses élèves que ceux pratiquant le ramadan ne sont pas autorisés à participer aux révisions, rapporte le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF).
« Comme le ramadan aura commencé, les élèves qui pratiquent le ramadan ne peuvent pas s’inscrire à ce stage. Il n’y aura aucune possibilité », déclare devant les élèves cette professeure. Les propos sont énoncés « comme une banalité au milieu de sa prise de parole ».
La maman de l’une des élèves décide tout de même d’en faire part à la professeure. « elle décide d’éclaircir la situation avec cette professeure. Soucieuse de bien comprendre la situation, elle s’assure que le règlement permet aux élèves d’apporter de la nourriture ne nécessitant pas de cuisson, qu’il leur est autorisé d’utiliser une bouilloire dans leur chambre et qu’ils peuvent s’alimenter dans leur chambre et autres lieux du site. Elle vérifie également que les cours de révision dispensés aux élèves terminent à 22h30, et peuvent parfois s’étendre jusqu’à minuit », écrit le CCIF.
La direction du lycée aurait pris cette décision, dit-on, pour « pour éviter que des parents demandent à ne pas payer les repas ou que les élèves ne fassent pas de sport, ils ont pris cette décision, sans aucune concertation avec les parents d’élèves.
Le CCIF n’indique pas les suites qu’il a données à cette interdiction.
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